Un peu d’histoire :

Ça vient d’où l’hypnothérapie ?

De loin… ! Et il y a longtemps !

Les premières traces de cet accompagnement par la parole sont apparues il y a plus de 6000 ans, en Mésopotamie, où un manuscrit décrit déjà des guérisons obtenues grâce aux États Modifiés de Conscience.

Au fil des siècles qui suivent, en Europe, et jusqu’au fond de l’Afrique, de l’Amérique, de l’Australie et même sur la Banquise, nous pouvons retrouver des coutumes de soins et des rituels qui incorporent certains éléments de notre hypnose thérapeutique moderne.

En 1766, le docteur Franz Anton Mesmer, devient le premier « psychothérapeute » des temps modernes avec le « Magnétisme Animal ». Selon lui, le magnétisme animal est la capacité de tout homme à guérir son prochain grâce au fluide naturel que le magnétiseur serait capable d’accumuler et de retransmettre le long du corps du patient. Cet ensemble de théories et de pratiques thérapeutiques a eu un impact majeur sur le développement de la psychologie et de la médecine.

 

Ce n’est que plus tard, en 1841, que James Braid, chirurgien écossais, découvre ces techniques du Magnétisme Animal et posera les bases scientifiques de ce qu’il nommera : « Hypnose » (1843). Il crée dans la foulée la notion de monoïdéisme : selon lui, la transe hypnotique survient lorsque le patient est concentré sur une seule et unique idée. La théorie du magnétisme, trop impalpable, tend à être remplacée par l’idée d’une relation patient/thérapeute, et par l’importance du pouvoir des mots sur la guérison de la personne.

 

De nombreux professionnels de santé se lancent alors dans l’aventure… et créent de multiples courants, qu’il serait impossible de décrire en un seul article : Auto-hypnose, Hypnose Eriscksonienne, Nouvelle Hypnose, Hypnose Humaniste.

Les premières bases historiques sont posées, mais promis, la prochaine fois, on parle du reste ☺️

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